La quercia e la rosa, di Ludovica De Nava

La quercia e la rosa, di Ludovica De Nava
Storia di un amore importante di Grazia Deledda con lettere autografe. Romanzo di Ludovica De Nava

IN TERRITORIO NEMICO

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Romanzo storico sulla Resistenza di Pier Luigi Zanata e altri 114 scrittori - metodo Scrittura Industriale Collettiva

Dettagli di un sorriso

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romanzo di Gianni Zanata

Il calcio dell' Asino

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Il calcio dell’Asino. Il calvario di un giornale ribelle (1892-1925) e del suo direttore Giovanni de Nava (Giva)

NON STO TANTO MALE

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romanzo di Gianni Zanata

giovedì 30 giugno 2011

Accabadora de Michela Murgia

Accabadora de Michela Murgia

29 juin 2011
Comme je vous l’indiquai ici j’ai pu découvrir quelques titres de la rentrée littéraire 2011 en avant première gâce au site Libfly et à la librairie le Furet du Nord que je remercie.
Fille de anima. C’est ainsi qu’on appelle les enfants doublement engendrées, de la pauvreté d’une femme et de la stérilité d’une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit tardif de l’âme de Bonaria Urrai.
C’est par ces mots que débute le roman de Michela Murgia, Accabadora. Ce livre retrace l’éducation de Maria, fille de anima dans un petit village de Sardaigne dans les années cinquante. A chaque page me venaient à l’esprit les murs de pierre protégeant de la chaleur de la région, la lumière du soleil à travers des persiennes, la végétation luxuriante, de vieilles femmes en noires, une douceur et un art de vivre. Bonaria Urrai n’a jamais eu d’enfant. Elève t-elle Maria par désir d’enfant ou façonne t-elle une descendante ? Que fait Bonnaria Urrai la nuit au chevet des agonisants ? Ange ou sorcière ? Maria est la seule au village à ignorer le rôle de Bonnaria Urrai, celui d’abréger les souffrances des agonisants.
A la découverte du rôle de sa mère adoptive Maria fuit sa campagne natale faute de pouvoir accepter la réalité. Il lui faudra beaucoup de temps pour comprendre et accepter ce que faisait Bonaria Urrai, il lui faudra à son tour être confrontée à la souffrance d’autrui et à cette mort qui ne vient pas.
A travers cette histoire de vie, de mort et d’amour l’auteur nous renvoi à des questions que je préfère savoir enfouie au plus profond de moi-même tant la réponse m’effraie: que faire face à l’agonie et la souffrance de nos parents, de nos proches ? Que sommes-nous capables de faire face à cela ? Souhaitons-nous la mort d’un proche agonisant pour ne plus qu’il souffre ou parce que nous soufrons trop nous-mêmes ?
Ce roman présente un contraste entre son écriture et son sujet, comme si l’écriture fluide, simple (au sens noble du terme) poétique parfois venait adoucir les faits.
Ce roman paraitra le 18 août 2011 au édition du Seuil.

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